Un cas de sarcosporidiose a été enregistrée tout récemment dans la commune, qui touchait un bovin dès lors refusé pour la viande de boucherie. Voilà qui a constitué une perte sèche pour l’éleveur.
En conséquence, les agriculteurs et la Municipalité en appellent une fois de plus à la vigilance des propriétaires de chiens. Ceux-ci sont sincèrement remerciés de ramasser scrupuleusement les crottes de leurs animaux, et de les éliminer par le biais des ordures ménagères et/ou des poubelles spéciales ad hoc, y compris lorsque leurs quadrupèdes défèquent dans la nature, les champs, les bords de prés, les pâturages.
Un hôte intermédiaire
Le chien, le chat et l’être humain notamment, sont des hôtes du protozoaire Sarcosystis. Les bovins, en tant qu’hôtes intermédiaires, sont infectés par l’ingestion de nourriture souillée par des excréments des carnivores susmentionnés.
Aussi, en éliminant au moins toutes les crottes de chiens, on contribuera directement à limiter concrètement le risque de contamination.
On n’a encore trouvé aucun moyen de lutte contre la sarcosporidiose. La seule action de prévention consiste à limiter la présence de chiens et de chats sur les exploitations, en tous les cas d’éviter qu’ils défèquent sur les pâtures ou sur les fourrages.
La collaboration concrète des propriétaires de chiens est donc très précieuse et particulièrement appréciée des éleveurs.
Quelques préceptes de SwissGenetics
Swissgenetics précise diverses actions permettant d’interrompre le cycle de cette maladie, en préconisant tout d’abord que l’on veille à ne consommer que de la viande suffisamment cuite (température à cœur supérieure à 70 degrés).
La fondation spécialisée souligne plus loin que les animaux domestiques tels que les chiens et les chats ne doivent pas être nourris avec de la viande crue. Elle ajoute que les excréments de chiens dans les pâturages et en lisière de forêt doivent être éliminés.